Le cerf-volant aérophotographique

 

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La photographie aérienne est née en France en 1888 à Labruguiére dans le Tarn. Arthur Batut, utopiste génial et inventif, fut le précurseur de cette technique qui est plébiscitée aujourd'hui par des reporters et des scientifiques (Jean Louis Etienne et Serge Nègre, l'INRA, le CNRS, les universités archéologiques.., l'urbanisme). Les aérophotographes construisent généralement leur matériel volant et leurs nacelles radiocommandées. Plusieurs clubs au sein de la Fédération de vol libre proposent des stages à leurs adhérents pour construire et apprendre à utiliser ce matériel en toute sécurité.

Si cette pratique qui associe le cerf-volant et la photographie avec des moyens technologiques accessibles et démocratisés, il convient de préciser que cette activité est réservée à un public avertit, responsable et assuré par un club et une fédération. On ne suspend pas dans le ciel un matériel photographique sans un équipement volant et des câbles infaillibles.

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Pour des vents de 10 à 30 km/h les deltas et Rokkakus de 4 à 6m2 seront préconisés

 

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Pour des vents de 35 à 60 km/h des cerfs-volants souples comme les flowforms ou cellulaires comme le Conyne ou le Pelybox seront recommandés.

Au delà de ces conditions une expertise et un travail en équipe sont impératifs. A défaut l'abstinence prévaut.

Quoi qu'il en soit nous conseillons toujours une pratique en club qui associe pédagogie, formation technique, assistance et projets aérophotographiques : expositions, concours, randonnées aérophotographiques, trekking... etc.

D'autres voies moins technologiques sont aussi possibles avec des moyens standardisés et peu couteux, comme la nacelle "tournebroche" de MT. Cette approche permet une accessibilité de l'aérophotographie dans le cadre "d'EDUCENCIEL" (projets pédagogiques et technologiques en milieu scolaire de la fédération de vol libre).